Les étrangers, notamment les Français, rencontre actuellement de grandes difficultés en ce qui concerne l’obtention d’un visa sud-africain. On ne parle pas ici de tourisme mais bien de personnes désirant s’établir ou rester en Afrique du Sud et freinés dans leur démarche, par les services de visa.
Dans une lettre hebdomadaire Busi Mavuso, PDG de « Business Leadership South Africa », déclarait qu’environ 56 000 étrangers risquaient de voir leur visa annulé au 31 mars, date limite de la période d’extension accordée aux visas par le département des affaires intérieures (department of Home affairs or DHA). Cela pour cause d’un retard considérable accumulé dans le traitement des demandes de visa.
« Ils ont finalement obtenu un sursis de dernière minute, deux jours avant la date limite, prolongeant la validité de leur statut actuel jusqu’à la fin de l’année 2023. » déclare-t-elle.
Les 56500 visas mentionnés précédemment auraient dû être traités d’ici juin 2024. Cependant, la situation n’a fait qu’empirer.
Un impact négatif sur l'éconnomie de l'Afrique du Sud
L’échec du service des visas n’est pas sans conséquences et aurait des effets négatifs sur les entreprises et la croissance économique du pays. Selon Busi Mavuso, ce chaos administratif serait un obstacle majeur pour les compagnies étrangères, avec des familles incapables de planifier leur arrivée et des employés n’ayant pas la possibilité de travailler faute de visa. Une situation qui remet en question l’installation des futures familles expatriées
La PDG appelle à présent le président Cyril Ramaphosa à annoncer une intervention permettant de résoudre le bourbier des visas lors de la Conférence sud-africaine sur l’investissement de la semaine prochaine.