Le gouvernement sud-africain s’interroge sur la façon de gérer le mandat d’arrêt émis contre le président russe, Vladimir Poutine, par la Cour pénale internationale, dans l’éventualité de sa venue en Afrique du Sud où se tiendra en août prochain, le quinzième sommet des Brics.
Les membres du gouvernement représentant le pouvoir exécutif en Afrique du Sud sont supposés discuter des conseils juridiques compilés par le département des relations internationales et de la coopération concernant le mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale (CPI) contre Vladimir Poutine (accusé d'être responsable de crimes de guerre en Ukraine). En effet, le pays doit accueillir en août prochain le quinzième sommet des Brics, auquel doit participer le président russe. Si sa présence devait se confirmer, l’Afrique du Sud serait dans une position délicate.
Un mandat contre Vladimir Poutine ?
John Steenhuisen du parti politique Democratic Alliance’s (DA) déclarait : «Je pense que tout président responsable conseillerait à Poutine, étant donné le mandat d’arrêt de la CPI, de ne peut-être pas venir ». Il ajoutait cependant que le pays aurait l’obligation légale d’exécuter le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre Poutine. « Nous n’avons pas quitté la CPI. Nous sommes restés signataires. Poutine doit être arrêté ». L’Afrique du Sud serait-elle prête à arrêter Vladimir Poutine pour le remettre à la juridiction de la Haye ? Affaire à suivre.