La Villa Albertine et Unifrance ont rendu publique, ce 7 février, la sélection officielle de la 7e édition du programme Young French Cinema. Conçu pour soutenir les films sans distribution américaine existante, Young French Cinema présente, au public américain, le travail de cinéastes français émergents. La programmation 2022 est désormais disponible à la réservation pour les cinémas d'art et d'essai, les ciné-clubs, le réseau des Alliances Françaises et les universités américaines.
Villa Albertine, Unifrance et Young French Cinema
En collaboration avec Unifrance, Young French Cinema est l'un des 15 programmes professionnels de la Villa Albertine, institution culturelle lancée en 2021 d'un nouveau genre travaillant à travers les disciplines et les continents pour construire une communauté dynamique d'arts et d'idées. Dans cet esprit, Young French Cinema offre un point d'entrée précieux pour divers talents émergents, des œuvres indépendantes de haut niveau aux comédies décalées, longs métrages d'animation, documentaires puissants et courts métrages passionnants. La sélection 2022 met en lumière deux thèmes majeurs du cinéma français contemporain : la mixité, avec des cinéastes féminines très majoritaires dans la sélection, et une curiosité pour le monde extérieur à la France, du Niger au Kosovo en passant par l'Allemagne.
Le cru 2022 met en avant la jeune génération qui partage plus que jamais une vision artistique globale et un talent singulier pour combiner les influences culturelles et aborder un large éventail de sujets. La plupart des films sélectionnés ont été présentés en première dans les plus grandsfestivals internationaux : 7 ont été sélectionnés au Festival de Cannes 2021 tandis que d'autres ont été présentés en première aux éditions 2021 de Locarno, TIFF, etc.
La sélection Young French Cinema 2022
Parmi les longs-métrages sélectionnés, Above Water (Marcher sur l’eau) d’Aïssa Maïga ; The Braves (Entre les vagues) d’Anaïs Volpé ; Good Mother (Bonne mère) d’Hafsia Herzi ; Hard Shell, Soft Shell (Fragile) d’Emma Benestan ; The Heroics (Les Héroïques) de Maxime Roy ; The Hill Where Lionesses Roar (La colline où rugissent les lionnes) de Luàna Bajrami ; The Horizon (L’Horizon) d’Emilie Carpentier ; Magnetic Beats (Les Magnétiques) de Vincent Maël Cardona ; Robust (Robuste) de Constance Meyer et Secret Name (La place d’une autre) d’Aurélia Georges.
Pour les courts-métrages, The World Within (Le Monde en Soi) de Jean-Charles Finck et Sandrine Stoïanov ; The Departure (Le Départ) de Saïd Hamich Benlarbi ; Sër Bi (Les Tissus Blancs) de Moly Kane ; Locked Out (Confinés dehors) de Julien Goudichaud ; The Right Words (Haut les coeurs) d’Adrian Moyse Dullin et enfin The Bath (Le Bain) d’Anissa Daoud.