En 2019, Le Petit Journal New York a décidé de rendre hommage aux femmes francophones de New York en lançant le « Mois de la Femme ». Parce qu’un an plus tard, les femmes sont toujours sous-représentées dans les médias, nous poursuivons notre projet tant éditorial que sociétal en publiant, chaque jour de mars 2020, le portrait d’une femme francophone de la ville. Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec Agnès de Villarson. Après une carrière de professeure de mathématiques, Agnès de Villarson prend un grand virage dans sa vie professionnelle et devient floral designer. À la tête d’un business florissant, elle impose à New York, l’élégance florale à la française.
« On peut se réinventer sans cesse »
Agnès de Villarson grandit à la campagne. Un de ses plus beaux souvenirs d’enfance, cueillir des fleurs avec sa grand-mère, dans le jardin de la propriété familiale. Les fleurs s’inscrivent dans son ADN, font partie de sa vie. Ce sont elles qui lui permettront d’ailleurs, de passer un cap de sa vie.
Diplômée d’une maîtrise de Mathématiques, à l’Université Pierre et Marie Curie de Paris, puis de l’Institut de Statistiques et d’Actuariat, elle s’expatrie très vite à l’étranger. Bangkok, Sydney, New York, elle a conscience qu’en suivant son mari dans sa carrière à l’étranger, elle doit se lancer dans une carrière qui lui permette la flexibilité de changer régulièrement de pays. Elle devient professeure de Mathématiques et enseigne dans les Lycées Français des villes où, elle et sa famille, posent leurs valises.
Puis un jour, il y a ce qu’elle appelle pudiquement « un accident de la vie ». Une séparation lui fait revoir la route de sa vie. Bourrée de courage, pour elle et pour ses enfants, elle décide de recommencer, de changer de vie. Et dans une ville incroyable où « on peut se réinventer sans cesse », elle cherche ce projet qui lui permette de vivre et d’élever ses enfants, mais qui lui nourrisse aussi l’âme.
Un amour des fleurs
Ce projet, elle le trouve dans un domaine qui lui tient à coeur depuis toujours : les fleurs. Un peu comme pour oublier l’amertume de certaines étapes d’une vie, quoi de plus beau que s’entourer de vie justement ?
Agnès de Villarson s’inscrit au New York Botanical Garden où elle suit une formation de Design Floral. Puis, elle se lance. Elle commence à faire des bouquets pour son entourage, puis, petit à petit, le bouche à oreille fait son chemin, et son business de Floral Design commence à éclore, puis à fleurir dès lors qu’elle commence à collaborer avec des hôtels, restaurants et bureaux de la ville. Elle réalise que son champ d’action est illimité. Aujourd’hui, à la tête de son business, Agnès de Villarson apporte élégance florale et raffinement européen à des mariages, des banquets, des évènements, mais aussi dans l’industrie hôtelière de la ville. Agnès propose aussi des bouquets pour particuliers, pour une occasion spécifique ou pour fleurir un appartement de manière récurrente. Apporter du bonheur dans les intérieurs est un peu sa signature...
Ce qu’elle aime le plus dans la ville qui ne dort jamais, la réinvention de soi, la liberté absolue. Sans oublier la sécurité. Cette maman de jeunes filles se sent libre, tout comme elle sait élever ses enfants dans une ville de liberté.
Agnès de Villarson le dit « il faut se faire plaisir, il faut faire quelque chose qu’on aime ». Dans cette ville de tous les possibles, Agnès a su se réinventer et elle fait, depuis 2010, quelque chose qu’elle aime et qui lui fait du bien à l’âme.
Merci chère Agnès, de faire partie du Mois de la Femme instauré par notre édition.
En cette période d’incertitude économique face à la pandémie de coronavirus, Le Petit Journal apporte son soutien aux entreprises françaises installées aux États-Unis en repassant des portraits de femmes, mais aussi d’hommes, à la tête de business possiblement impactés par le Covid-19, les métiers de l’événementiel, les commerces et les métiers de bouche étant, pour l’instant, en première ligne.
Pour découvrir le design floral d’Agnès de Villarson