À la suite de leur participation au MUN de Phnom Penh,les élèves du LFIM sont partis le 11 décembre à la découverte de la huitième merveille du monde : les temples de Siem Reap. Ce réseau d’anciens temples hindous s’étend sur plusieurs hectares . Un récit de Fantine Le Floch (en classe de 1ere) et Madiou Bah (en classe de terminale)
Découverte d'Angkor Wat
Parmi la dizaine de temples que nous avons pu découvrir, il y avait celui figurant sur le drapeau cambodgien : Angkor Wat. En khmer, la langue locale, Angkor signifie la capitale et Wat signifie tout simplement temple. Il s’agit du temple le plus grand et le mieux conservé de l’ensemble. Son architecture est toute particulière, l’intérieur même du temple semble être composé de nombreux petits temples, ressemblant à de hautes pyramides avec des cultures présentant des histoires de la mythologie hindoue. Nous nous sommes levés à quatre heures du matin afin de pouvoir admirer le lever du soleil sur Angkor Wat, où tout le monde attendait de rentrer jusqu’à ce qu’Eugénie décide de s’avancer et d’ouvrir le bal. Ce fut une expérience magnifique et inoubliable.
Par la suite, nous avons découvert le temple Ta Prohm. Il devint célèbre en 1997 en accueillant le tournage du film d’aventure Lara Croft, interprété par Angelina Jolie. Il est unique et reconnaissable par ses ruines, où d’immenses arbres et leurs racines poussent depuis des milliers d’années, montrant ainsi comment la nature a repris ses droits après l’abandon de cet endroit.
Si ceux-là étaient très bien conservés et accessibles aux visites à pied, ce n’était pas le cas de tous, notamment d’un des temples du West Baray (réservoir d’eau artificiel bâti par les Khmers) dont la structure est trop fragile, présentant un risque d‘éboulement trop grand. Ce temple ne peut être aperçu que de loin, en montant un petit peu dans la jungle, il apparaît tel un endroit complètement oublié.
En montant un peu plus, nous avons pu également voir, au sommet du plateau, le temple de Phnom Bakheng, qui est lui très bien conservé. Il est constitué de différentes plateformes, toutes desservies par un escalier droit. Sur chaque plateforme, il y a de petites tours pyramidales avec une grande fenêtre au milieu.
Si une partie de ces temples sont connus, répertoriés et classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, les fouilles récentes et les images satellites prouvent qu’une partie reste inconnue, enfouie sous la surface, et même sous les temples eux-mêmes. Suite à une grande sécheresse il y a quelques années, le réservoir d’eau artificiel bâti par les Khmers (le West Baray) s’est asséché, révélant également une partie des temples complètement immergés.
Le terme de notre voyage arrivait à grands pas. Il fallait profiter au maximum de nos derniers jours. Après une longue journée de visite, nous avons décidé d’explorer le marché nocturne de Siem Reap. À la carte : des statuettes, des magnets, des t-shirts, une infinité de bijoux, des peintures, des posters, des maillots par milliers et plus encore. Il ne nous a fallu que quelques instants pour nous y plaire. Les talents de négociatrice d’Eugénie furent d’une grande aide. Plus tard dans la soirée, nous avons visité la partie plus occidentale.
Cette ville comptait également de nombreux restaurants. Street Food, resto chic, mexicain, libanais, français, hot pot, il y avait de tout. Les spécialités locales nous mettaient l’eau à la bouche. Les repas étaient succulents et à des prix raisonnables. On pouvait trouver de la viande, des nouilles, du riz, du poulet, du poisson, et même des plats exotiques et typiques de la cuisine cambodgienne, tels que la soupe de tortue, le bœuf Lok lak, et même le fameux Amok.
Et voilà, ce qui fut 10 jours a paru comme quelques minutes, voire même quelques secondes. À l’aube, nous avons pris un bus, direction l’aéroport. C'était reparti pour une demi-journée de voyage. De retour en Inde, on était encore dans l’adrénaline de notre aventure. Le MUN, la visite des temples, et notre petite escapade nocturne. Tout s’était arrêté d’un coup. Mais ce fut quand même une formidable expérience.
Un récit de Fantine Le Floch (en classe de 1ere) et Madiou Bah (en classe de terminale).