Savoir raconter une histoire forte est aujourd’hui gage de rencontrer son public et, côté papilles, de réussir à séduire des consommateurs toujours plus friands de concepts inédits ou authentiquement pensés. Du kebab traditionnel aux délices carnivores en passant par quelques pépites de bistronomie pointue, des tables de chef et des lieux de vie, lepetitjournal.com vous propose quelques destinations choisies…
Villa Gipsy : une boutique & coffee shop qui invite au voyage
Passionnées de voyages, Nathalie et sa fille Céline ont créé ce lieu qui leur ressemble. Dans cet ancien hammam des Batignolles, elles proposent une sélection d’artisanat du monde entier (coussins indiens, céramique belge, appliques népalaises, objets décoratifs français), des collaborations exclusives ainsi que leurs propres créations by Villa Gypsy (maroquinerie, parfums d’ambiance, ameublement, bougies, déco…). La Villa Gypsy est devenue au fil du temps une véritable invitation au voyage et à la découverte : un lieu de partage, de vie et d’échanges. Dans ce chaleureux lieu de rencontre entre un coffee shop et un concept store, honneur est fait à l’Artisanat du Monde et au terroir Normand, si chers à leurs cœurs. Côté food, on prend place sur des chaises en métal indiennes autour de jolies tables en bois, également à la vente. Et l’on déguste une recette qui invite au voyage, un tagine aux citrons confits par exemple, une quiche généreuse et gourmande, une soupe aromatique et quelques gâteaux maison aussi appétissants que savoureux : carrot cake aux graines torréfiées, cake au citron, ultra-fondant au chocolat ou crumble de fruits du moment. En plus de la boutique parisienne, Villa Gypsy est présente à Honfleur, à Trouville et à Bruxelles depuis peu. Une parfaite destination entre amis, en famille, même avec des petits. Sous-sol aménagé avec beaucoup de goût pour des événements privés et réceptions.
Melt, délices carnivores texans
Vous sentez cette bonne odeur de viande fumée ? Elle provient des cuisines de MELT Cambronne, nouveau QG incontournable des amateurs du barbecue texan à Paris. A l’aide d’un gros fumoir, provenant lui aussi du pays de l’oncle Sam, la viande doit son goût incomparable à une cuisson longue à basse température. Ici le chef new-yorkais Alexander Smith travaille la crème de la crème de la poitrine de bœuf Black Angus US ; on y retrouve aussi un pulled pork totalement addictif,
des travers de cochon ibérique ultra fondants, des savoureux Birria Tacos
- une tortilla garnie d’épaule d’agneau fumée et de fromage à tremper dans un bouillon d’agneau -, un sandwich de pastrami fait maison, ou des saucisses à base de cheddar et de piment marocain.
Les aventuriers, quant à eux, opteront pour les nuggets de ris de veau fumés,
autre pépite culinaire devenue incontournable. Côté dessert, un café liégeois aussi crémeux que gourmand ou une salade d’ananas frais au gingembre et citron vert. Service au plateau original, ambiance décontractée et chaleureuse pour cette adresse qui honore la promesse d’une explosion de saveurs et de couleurs.
Mr. T, street food gastronomique
Le concept ici tient en un seul mot : Mr. T, Chef Tsuyoshi Miyakazi de son vrai nom, ce chef japonais ultra-talentueux et précis qui met sa créativité au service des papilles de ses clients. Attablé au bar pour le voir oeuvrer avec son parfait binôme féminin, on aperçoit les aliments se faire saucissonner, tailler, affiner et sublimer ; en bout de table une assiette se présente tel un magnifique tableau de saveurs et de couleurs. Le Mr. T Kebab agneau-tzatziki-mayonnaise épicée est aussi savoureux que surprenant dans sa présentation - une boîte en carton - révélant sa fumée, le Mac & Cheese à la truffe est tout simplement à se damner, tout comme le maquereau brûlé passé au chalumeau et accompagné de gorgonzola, betteraves, framboises fraîches et fleurs comestibles. Quant au Black Smoky Burger au caviar d’aubergine brûlée, cheddar flambé et bœuf black angus, il s’offre avec une généreuse brioche au charbon. Mr. T pioche dans les trésors saisonniers de Mère Nature et transforme en or tout ce qu’il effleure. Côté dessert, le Mr. Tiramisu (pain perdu au café, mascarpone et crumble chocolat) est une incroyable explosion de textures et de températures, la tarte au citron konbawa et sa ganache au chocolat blanc et meringues revisite avec brio le répertoire ; bref un sans-faute pour cette table unique et son iconique mur arty. Menu déjeuner entrée-plat-dessert à 35€, on ne se retient pas !
Le Coq & Fils, concept volaille de haut vol
En plein cœur de Montmartre, une adresse pensée par le chef triplement étoilé Antoine Westermann. Le Coq & Fils est né dans le cœur et la vision d’un chef exigent qui a souhaité s’envoler vers d’autres aventures culinaires pour fonder en 2012 le premier concept de bistronomie 100% consacré à la volaille de haut vol. « Quand un animal a eu la vie qu’il mérite, il nous l’offre en retour dans la qualité de sa viande », dit-il souvent. Il s’agit ici de valoriser l’importance des bons ADN et de rappeler à chacun que le coq assure une descendance. L’établissement sélectionne exclusivement des volailles de races, élevées dans des conditions respectueuses de sa nature profonde et de son bien-être : croissance lente, vie en plein air, habitat adapté, alimentation saine. Résultat : des pièces de qualité que l’on déguste à table ou, encore mieux, au comptoir afin d’assister au spectacle. En entrée, on partage volontiers des brochettes de cœur de gésiers à la mangue confite (7€), des cromesquis de volaille aux épices (10€) et autres empanadas d’abattis au citron confit (9€) ; on poursuit par un cou-nu des vignes de Bourgueil à partager (77€), agrémenté de salade aux aromates (6€), frites maison et gratin de macaronis fantastique (10€). Et pour les becs sucrés, une île flottante aussi succulente que visuelle (14€) ou un Schlag, une meringue italienne, coulis de fruit de la passion, noix de coco torréfiée (9€). Plat du jour à 18€ et possibilité de vente à emporter pour la rôtisserie du dimanche !
Café Compagnon, bistronomie ultra-créative
Ce nouveau lieu du quartier Montorgueil n’est pas seulement branché, il est surtout extrêmement réussi tant au niveau de l’accueil que des pépites qui arrivent dans nos assiettes. Déco de bois clair et banquettes ocres, salle baignée de lumière en journée ou lumière tamisée le soir, petit salon privatif, on se sent immédiatement bien ici. Au menu de Café Compagnon, une cuisine bistronomique qui évolue au rythme des saisons, avec un petit twist d’ailleurs : naans au cantal, harissa verte (9€), ou divin carpaccio de daurade au sarrasin torréfié et vinaigrette café (13€), asperges blanches landaises au sabayon orange/curry (16€) en entrée ; côté plats, un merveilleux quasi de veau rôti, chou kale, shiitake, anchois, noisettes (31€), ou un poulpe rôti ultra-tendre au riz vénéré, kumquat et fenouil (28€). En dessert, de superbes glaces maison - mention particulière pour celle au lait d’amande -, ou une tarte au chocolat pâte feuilletée absolument délicieuse (10€). Une cuisine originale et créative aux saveurs sublimées, un lieu qui pourrait bien devenir le QG des gourmets.
La Estancia, steakhouse argentin trendy
Idéalement situé dans le 6e arrondissement de Paris près de Saint-Michel avec sa grande terrasse offrant une vue sur Notre-Dame, La Estancia promet un voyage des sens depuis les plaines de la Pampa jusqu’à Buenos Aires. Dans cette ambiance sud-américaine cosy aux tons bleus, on déguste des spécialités argentines dont la fameuse viande de bœuf avec ses frites maison et ses légumes provenant de circuits courts accompagnés d’un verre de Malbec, de Syrah, et du Torontes, un cépage né en argentine. Ici la viande est fraîche, saine, tendre et extrêmement savoureuse. Le Bife de Lomo (39€) est simplement parfait, mais on peut également partager de grandes pièces de boeuf avec découpe à table (côte de boeuf pour 2 (78€) ou Asado Mixto (mix grill 156€) pour 4-6 personnes. On est également agréablement surpris par la diversité des choix proposés par ailleurs : les fameuses empanadas argentines à partager (à partir de 5€), ceviche de cabillaud (18€), ou le croustillant de crevettes
sauvages d’Argentine (15€).
En dessert, le cheesecake au spéculos ou le Dulce de Leche qui se décline en coulant au chocolat ou en flan casero. Formule déjeuner à partir de 19€.
Impact Berliner Kebap, ode au kebab
Le prix du meilleur kebab de la ville semble bien pouvoir être décerné à cette échoppe du quartier de la Bastille qui propose une gamme courte mais savoureuse de sandwiches orientaux réalisés à la perfection. On choisit sa base, galette tiède ou un pain traditionnel turc, ou même en formule bowl (avec une base de blé ou quinoa aux épices) ; puis on garnit de poulet mariné cuit à la broche selon la tradition du kebab, des légumes marinés et cuits maison, des légumes frais et mille herbes et sauces qui relèvent parfaitement l’ensemble selon ses goûts : version citronnée, chimichurri, sésame ou mayonnaise, la composition est personnalisable presqu’à l’infini ! Impact Berliner Kebap garantit du 100% fait maison et propose un kebab à partir de 6.50€, ou une formule déjeuner avec frite et boisson à partir de 10€, ce qui en fait le meilleur rapport qualité-prix de la capitale !
Pokawa, bol hawaïen
Lumière, couleurs et saveurs dans ces petits bols aux milles friandises. On choisit sa base, riz blanc vinaigré ou riz noir, puis on compose selon ses envies en piochant un poisson cru, poulet, edamame, carottes râpées, radis et chou, noix …. Et une sélection de sauces tropicales, au soja ou ponzu. Le dernier né de Pokawa est le bol indonésien ultra-gourmand au poulet mariné sauce satay, légumes, noix de cajou, graines de sésame et fleurs de pensée. On complète par un thé glacé ou une citronnade maison ou quelques notes sucrées parfaites : graines de chia, crème de coco et mangue, pudding aux fruits ou fondant au chocolat. Des formules à partir de 10.90€ à déguster sur place ou à emporter pour mettre de la couleur dans son quotidien !
Le Petit Comte
Cette agréable brasserie située à Boulogne s’articule autour du concept d’une cuisine française préparée avec soin et avec le cœur. Salle-à-manger spacieuse et lumineuse donnant sur la rue passante, ou coin terrasse aux beaux jours, Le Petit Comte a quelques pépites dans son sac : tartare de maquereau au citron confit et avocat (12€), filet de lieu jaune citron gingembre grillé et tombée d’épinards à l’ail ultra-savoureux (25€) ; en dessert, une mousse au chocolat recouvertes d’amandes grillées (9€), ou la star du lieu, une île flottante qui a fait sa réputation (9€). Service adorable et personnel, les saveurs, le sourire et la bonne humeur en prime, voici une table accueillante que l’on a envie d’adopter.
Umami Burger, temple du burger & des spécialités américaines
Situé dans le nouvel hôtel Pullman Paris Montparnasse refait à neuf d’une hauteur de 115 mètres avec une capacité d’accueil de 957 chambres, un Skybar Paris offrant une vue imprenable sur la capitale depuis le 32ème étage, ce lieu de gourmandises tout droit venues de California mérite le détour. Au programme d’Umami burger, des petits pains briochés remplis de mille saveurs: version classique au cheddar et viande hachée, version crispy chicken, version vegan et option deluxe avec le Rossini et sa tranche de foie gras poêlée, mimolette vieillie et sauce aïoli à la truffe Compter 15-20€ pour un burger et +7€ en formule comprenant également une frite et une boisson. On accompagne de quelques frites fines, nature ou de patate douce, version truffée ou XXL. On complète par une petite salade de chou mariné et porc grillé (Korean Pork Belly Slaw,15€) et l’on termine par un milkshake géant (9€), ou un gâteau red velvet au cream cheese (7€). Les aventuriers découvriront eux aussi une spécialité du lieu : le cocktail Umami Gibson (14€), à base de gin et vermouth infusé aux épices et de … jus de cornichon ! Un classique des tables outre-atlantiques qui comptent déjà quelques aficionados.
Titi Palacio, jungle urbaine
Dans le nouvel éco-quartier Morland Mixité Capitale sortant tout juste de terre entre l’Ile de la Cité et le Jardin des Plantes, le TiTi Palacio. situé au 1er étage de l’auberge de jeunesse The People Paris Marais, ne laisse pas indifférent. Cette serre géante se veut un véritable lieu de voyage, de rencontre et de partage mêlant en un seul espace, différentes inspirations déco, trois ambiances et une programmation festive hétéroclite. Au programme, un restaurant à la cuisine bistronomique de saison, un bar de 40 mètres avec une sélection pointue de bières et de cocktails, une guinguette indoor mi-café, mi-pub et une terrasse-patio perchée à ciel (dé)couvert, pour être accessible par tous les temps. Les succès food du lieu ? sans conteste le tartare du jour façon « leche del tigre », concombre et framboise (9€), le quasi de veau aux girolles sur son lit onctueux de carottes (24€), et côté dessert la superbe mousse au chocolat dense et texturée (8€) ou la rhubarbe confite aux petits financiers (9€). Plus de 500m2 de lieu de food, drink et de fête trendy aux allures de jungle exubérante où la végétation luxuriante peuple l’atmosphère. Partout, les plantes grimpent sur les structures tandis que les arbres s’enracinent. Une véritable bulle hors du temps, invitant au voyage, à la gourmandise et à la déconnexion.
The Avocado Show, l’avocat responsable !
Dans un décor poudré et végétalisé avec sa terrasse aménagée, The Avocado Show est un lieu où l’avocat rime avec gourmandise, traçabilité et engagement. Des avocats cultivés dans des fermes socialement responsables et respectueuses de l’environnement. En utilisant des techniques telles que l’irrigation goutte-à-goutte, le compostage intelligent, la reforestation et en envisageant le climat local comme un allié plutôt qu’un adversaire, les fournisseurs livrent des avocats mûrs, délicieux et prêts à consommer provenant de fermes situées au Chili, au Pérou, en Espagne et en Afrique du Sud. The Avocado Show ne travaille qu’avec des exploitations agricoles qui investissent dans leurs communautés, afin que chacun puisse en récolter les fruits et vivre de son travail. Et c’est dans l’assiette que s’exprime tout le talent : The Avocado Show met du pep’s avec des recettes créatives et saines comme par ex “Les Pretty Healthy Food”. Au programme un poke bowl au saumon, wakame, mangue, edamame et couronne d’avocats, ou son homologue truffé au poulet Cajun (17.95€), les cocktails célèbrent eux aussi le précieux avocat : Avo Bellini au prosecco, marmelade d’avocat et éclats de noix de coco (13.95€), ou l’Avo Rita à la tequila, triple sec, marmelade d’agave et d’avocat (13.95€). Même délire pour les desserts avec une originale Very Berry Waffle, une gaufre nappée de chocolat, biscuit caramélisé, fruits rouges et … tranches d’avocat (8.95€). Un concept aussi inédit qu’étonnant !
Tigermilk, cantine mexicaine
Cette table chaleureuse aux couleurs du Mexique respire la lumière, la fraîcheur et la douceur. Assiettes et miroirs anciens aux murs, bouquets de fleurs séchées, plafond de lierre et tons doux et boisés, on se délecte de mets précis et équilibrés qui allient le croustillant au moelleux, le fondant au crémeux dans des associations gourmandes inédites. Duo de tacos tièdes au thon cru, avocat et sauce soja-miel (Tuna tostada 4.50€), ceviche Tigermilk d’églefin au lait de coco, mangue fraîche, coriandre et citron vert, grenade et pommes de terre douce rôtie (14€) ou la version réconfortante avec le superbe cochon rôti de 12 heures (16.50€). Côté dessert, on ne résiste ni au cheesecake dulce de leche (6€) ni à la sublime charlotte à la mangue et au coulis de fruit de la passion (6.5€). Tigermilk Villiers (30 rue de Lévis dans le 17ème) est une table gaie et gourmande pour de belles retrouvailles entre amis ou une soirée vivifiante.
Riv’k, Israël à la touche asiatique
Au cœur d’un Paris en plein effervescence, dans le 18eme, se niche une adresse solaire qui bouscule et éveille les sens. La cheffe Rebecca Rohmer, Rivka, bien connue de la scène culinaire parisienne, a ouvert sa première adresse en 2019, Riv’K (“Rebecca” en hébreu), une table d’inspiration israélo-asiatique. Le mariage des cultures sonne juste car il a une histoire, celle de Rebecca, ses racines et ses nombreux voyages en Asie. Les univers sensoriels explorés en Thaïlande et au Japon notamment, l’ont beaucoup nourrie, de même que les produits et épices découverts à cette occasion. Pour sa cuisine israélienne savoureuse et délicate, la cheffe a pensé une carte courte originale, dont les ingrédients varient en fonction des saisons. Dans son panier de courses, on retrouve aussi les épices de Sabah Oriental ou d’Izraël et le meilleur de la viande, labellisée Casher. Pour s’initier au voyage, la cheffe propose deux pains en guise d’amuse bouche: une challah au zaatar et un petit pain élaboré à base de pomme de terre d’anis et de fleur d’oranger. Ils s’accompagnent d’une sauce zhug – sauce israélienne à base de piment et de coriandre. Parmi les entrées, un fricassé tunisien revisité, des nems d’avocat sauce ponzu et tahina, un houmous à base uniquement de pois chiches noirs, tofu au zaatar et chips de nori. En guise de plats, la généreuse pita (effiloché de bœuf, cheese vegan, onion rings, tahini, tomates pimentées et poêlée de légumes) ou l’assiette orientale : nikitouches, houmous de pistache, artichauts à la juive, chalda, falafels de fèves, butternuts à la marocaine, sésame et grenades. Les schnitzels revisités sont également superbes. Coté dessert, la spécialité de la maison sont les pains perdus revisités. Tantôt à la fleur d’oranger, pistache, zeste d’orange, cannelle, tantôt caramélisé avec une marmelade de yuzu et une glace sésame noir, ou encore façon baklava ou en version pâte à tartiner maison chocolat sésame. La carte des cocktails invite elle aussi au voyage et à l’audace : Sweet Abricot, un cocktail à base de vodka, confiture d’abricot, citron vert et chips de banane ou encore le Blue Anisette: Vodka, anisette, curaçao, citron vert et crème végétale. Si l’assiette de Riv’k est somptueuse et généreuse, la déco n’est pas en reste! Le style néo-art déco parsemé d’influences orientales confère au lieu une atmosphère cosy. La restauratrice a souhaité une accumulation de miroirs dorés, chinés ça et là dans le shouk de Tel Aviv ou en brocantes. Au milieu du restaurant, trône un cerisier d’Asie qui transporte immédiatement les convives entre Japon, Corée et Chine. La cuisine ouverte mêle son effervescence à la salle tout en diffusant des parfums enivrants. La cheffe aime par-dessus tout lorsque les tables voisines se parlent et partagent leurs plats, comme il est courant à Yaffo, un quartier de Tel Aviv. Une belle adresse pleine de caractère pour un voyage gourmand et dépaysant assuré.