Deux semaines après la fermeture définitive de Pusher Street (6 avril dernier), la célèbre rue de Christiania où se concentrait la vente de haschich, les autorités locales dressent un bilan positif : aucune propagation ni augmentation des ventes de drogue n'a été enregistrée dans les autres quartiers de la ville.
Une coopération entre les autorités et les habitants de Christiania
Cette décision historique, prise en collaboration avec les habitants de Christiania, avait suscité des inquiétudes quant à un possible déplacement des activités illégales vers d'autres zones de Copenhague. Pourtant, les chiffres semblent confirmer que la fermeture de Pusher Street a pour le moment l'effet escompté.
Selon les déclarations de la police, aucune recrudescence de la vente de drogue n'a été observée dans les quartiers avoisinants de Christiania. De même, aucune nouvelle zone de concentration de ce type d'activité n'a été identifiée dans le reste de la ville.
Cette situation positive est attribuée à la coopération étroite entre les forces de l'ordre et les habitants de Christiania, ainsi qu’à la mise en place de mesures préventives ciblées dans les zones sensibles.
Une vigilance maintenue pour préserver un environnement sûr
La fermeture de Pusher Street marque un tournant important dans la lutte contre la drogue à Copenhague. Si les résultats des deux premières semaines sont encourageants, les autorités restent vigilantes et poursuivent leurs efforts pour maintenir un environnement sûr et sain pour tous les citoyens.
La police de Copenhague a ainsi introduit une zone de pénalité plus stricte à Christiania jusqu'au 10 juillet. Cette mesure prévoit, entre autres, des sanctions plus sévères pour la possession et la vente de drogues illégales dans la région.