L’actuel sélectionneur national reste, pour de nombreux français, le joueur symbolisant l’époque dorée des Bleus. Meneur d’hommes sur et en dehors du terrain, « La Desch » aura mis un terme à sa carrière de joueur après une saison éclair passée au Valencia CF. Retour en l'an 2000.
Un palmarès incroyable
Une Coupe du Monde, un Euro, une Coupe des Confédérations, 2 ligues des champions, 3 titres de champion de France et d’Italie … Comment retrouver l’envie après avoir tout gagné ? Si sa période la plus faste reste son étape italienne chez les Bianconeri de la Juventus de Turin, Didier Deschamps aura tenté l’aventure anglaise lors d’une seule saison passée à Chelsea. Ne s’adaptant pas au jeu rugueux des anglais, il part pour le Valencia C.F. en l'an 2000 après avoir signé un contrat d’une durée de 3 ans.
L’entraîneur argentin du Valencia C.F, Hector Cuper a jeté son dévolu sur l’international français, pas forcément pour ses performances de l’époque, mais plus pour ses qualités de meneur d’hommes. Car s’il y a bien quelque chose qui a toujours émané de Didier Deschamps, c’est cette aura de leader, et ce dès sa plus petite enfance. Les entraîneurs qui ont eu la chance de coacher « la desch » sont tous unanimes sur ce sujet.
Une adaptation compliquée
En regardant en arrière, on pourrait dire que Didier Deschamps est arrivé au mauvais moment à Valence. Des pépins physiques (sa blessure au tendon d’Achille en Italie l’avait obligé à passer sur le billard) et l’entente trouvée par Cuper entre Ruben Baraja et David Albelda, le relèguent au fil de la saison sur le banc.
Didier participe néanmoins à 21 rencontres toutes compétitions confondues. Il figure surtout sur la feuille de match de la finale de la Ligue des Champions 2001 (la 5e de sa carrière) mais ne participera pas à la rencontre, perdue par les Ches aux tirs au but face au Bayern de Munich.
Une déconvenue qui pousse Didier Deschamps à prendre sa retraite à un âge relativement jeune (presque 33 ans) pour un joueur de ce calibre. Mais il l’avait lui-même avoué au président du Valencia CF de l’époque, Pedro Cortès, ses jambes ne suivaient plus et il n'était plus capable des performances d’antan.
Même si les crampons resteront au placard, Didier ne pouvait être éloigné des terrains de jeu. Il prend les rennes de Monaco l’année suivante jusqu’en 2005, puis de la Juventus de Turin (2006-2007), de l’Olympique de Marseille (2009-2012) et accède finalement au poste de sélectionneur national en 2012.
Un sélectionneur national qui ne regarde pas vers Mestalla
Cette année, Didier Deschamps aura snobé un joueur clé de la très bonne saison des Ches : Geoffrey Kondogbia. Si le joueur a déjà été sélectionné en équipe de France à plusieurs reprises, Deschamps aura préféré prendre dans ses bagages pour la Russie le Sévillan N’Zonzi. Un choix qui n’a pas du tout plus au club et qui l'a fait savoir sur Instagram :
Même Marcelino trouve aberrant que Kondogbia ne soit pas sélectionné en équipe nationale ! Vous l’aurez compris, ces derniers temps, Didier Deschamps n’est plus vraiment en odeur de sainteté à Mestalla. Je considère que la notion de groupe est primordial.
Si cette citation de « la desch » est vieille, elle explique, à bien des égards, le choix de conserver un Pogba auteur d’une bien mauvaise saison à Manchester, à un Kondogbia tentaculaire avec les Ches valenciens.