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Apparition des "Galères portugaises" sur les côtes méditerranéennes

Galères portugaises méduses dangerGalères portugaises méduses danger
©VolkanYuksel
Écrit par Shirley SAVY-PUIG
Publié le 26 avril 2018, mis à jour le 13 avril 2024

« Elles sont de retour et elles ne sont pas contentes » : tel pourrait être le slogan d’un mauvais film d’horreur. Pourtant, les « Galères portugaises » ou physalia physalis de leur nom latin, sont bel et bien apparues sur plusieurs plages des côtes espagnoles depuis le début du mois d’avril. La plus grande prudence est demandée aux baigneurs face à ces créatures marines qui peuvent être dangereuses pour l’être humain. 

Des côtes andalouses aux côtes valenciennes

Apparues au début du mois d’avril sur certaines plages de la côte andalouse, notamment à Almeria, puis sur les plages de Murcie vers Mazarrón, les "galères portugaises" sont arrivées sur les côtes valenciennes en début de semaine. La présence de cette espèce a provoqué la fermeture temporaire des plages d'Altea et de San Juan (Alicante). D’autres municipalités comme Benissa ont hissé le drapeau rouge afin d’inviter les promeneurs et baigneurs à la plus grande prudence. 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les "galères portugaises" ne sont pas des méduses mais appartiennent à l’espèce des siphonophores marins (sources : Wikipédia). Elles évoluent habituellement dans des eaux beaucoup plus chaudes. Leur présence sur les côtes espagnoles en cette période de l’année serait liée à des courants marins ou aux forts vents d'Est que connaît le pays depuis plusieurs semaines. 

Que faire en cas de piqûre ?

Si les physalia physalis ne sont pas des méduses, elles n’en restent pas moins extrêmement urticantes et dangereuses. Ces animaux marins sont composés d’un corps (ou flotteur), de forme ovale translucide, et de filaments pouvant atteindre plusieurs mètres, voire dizaines de mètres de long pour les plus grands spécimens. Sur ces filaments, de minuscules harpons contenant une source de venin paralysant représentent l’aspect le plus dangereux pour l’homme. En effet, leur brûlure serait beaucoup plus intense que celle de l'ortie. 

Le premier réflexe à avoir est donc d'éliminer ces filaments après les avoir agglomérés grâce à l’application de sable sec sur la peau touchée. Attention cependant à ne pas les toucher directement au risque de vous brûler la main également ! Il convient dès lors d’utiliser un morceau de carton rigide ou une carte bancaire pour les décoller délicatement de la peau. Certains médecins recommandent également d’appliquer de la mousse à raser sur les tentacules, mais rares sont ceux qui en ont lorsqu’ils vont se baigner à la plage ! Ensuite, il faut bien rincer la brûlure à l’eau de mer ou avec un sérum physiologique, et consulter le plus vite possible un médecin ou partir aux urgences. En revanche, il ne faut absolument pas utiliser du vinaigre ou faire boire la victime

Les piqûres des "galères portugaises" peuvent provoquer de fortes douleurs, des vomissements ou des nausées et de la fièvre. Le venin reste très actif, même quand ces créatures sont mortes. Il est donc essentiel de ne jamais les toucher à mains nues, même pour les retirer du sable. 
 

Shirley Photo Pro
Publié le 26 avril 2018, mis à jour le 13 avril 2024

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