Publié le 20 septembre 2022, mis à jour le 20 septembre 2022
Celine B, directrice financière dans un grand groupe industriel français, est également fondatrice de la toute nouvelle galerie d’art en ligne ArtWeast. Son but, mettre en relation des artistes du monde entier avec des amateurs d’art non professionnels. C’est un message qui lui tient à cœur et que l’on retrouve dans les valeurs du site : ArWeast veut avant tout transmettre des émotions et du bien être. Ici on n’achète pas pour investir, mais pour se faire plaisir !
Cette interview, elle nous l’a accordée depuis la France où elle réside après quelques années de résidence au Japon.
Que veut dire « ArtWeast » ?
C’est une « abréviation » d’ART WEST et EAST, avec l’idée d’associer la sensibilité des cultures occidentales et orientales.
Comment est née l’idée de la galerie en ligne ?
ArtWeast est né au Japon, pendant la Covid et grâce à une rencontre avec une personne merveilleuse du monde de l’art : Beatrix. Cette longue période de confinement nous a permis d’établir un échange profond et constructif sur l’art.
J’ai commence a lui acheter des tableaux, et j’ai très vite compris qu’elle rencontrait, comme d’autres artistes japonais, des difficultés à vendre ses œuvres. Pourtant je me suis dit : si j’aime ce qu’elle fait, d’autres personnes doivent aussi aimer cela. Parfois il faut simplement plus de visibilité aux artistes. C’est ainsi que me sont venues l’idée et l’envie de créer une galerie sur le Net.
À qui s’adresse la galerie ?
À tous ! Je pense notamment à ceux qui, comme moi, n’osaient pas rentrer dans une galerie d’art pensant que choisir un tableau demande une maîtrise des codes du monde artistique. J’aimerais qu’ils OSENT aller sur ArtWeast et qu’ils se fassent plaisir en acquérant une œuvre d’art unique qui va leur apporter beaucoup de chaleur, et d’apaisement.
Quel était votre rapport à l’art avant le confinement et votre rencontre avec Beatrix ?
J’allais dans les musées, mais pas vraiment dans les galeries. J’avais très peu acheté d’œuvres originales dans ma vie, pensant que je n’avais pas suffisamment de connaissance de ce milieu. Je me suis rendu compte que ce n’est pas du tout une question de connaissance, mais bien de sensibilité. Beatrix m’a donné confiance en moi. Je sais ce que j’aime et ce que je n’aime pas, ce qui me touche et ce qui ne me touche pas du tout.
Comment choisissez-vous les artistes présentés par la galerie ?
Je souhaite représenter des peintres proposant des œuvres uniques, plutôt de l’art abstrait, peu connues en Europe et venant principalement d’Asie et Afrique.
Prévoyez-vous des évènements « physiques » avec les artistes ?
Pour moi, il est très important d’avoir un contact avec les artistes. Cependant, on peut penser que c’est difficile en achetant sur une galerie en ligne. C’est pourquoi les visiteurs du site pourront (via le site) rentrer en contact avec les artistes parlant anglais ou français et communiquer avec eux par messagerie. Certains artistes ont aussi mis des mots sur leurs œuvres, les descriptifs de chaque tableau ont été écrits par les artistes eux-mêmes, c’est très intéressant.
Les rencontres physiques seront plus difficiles, car les artistes sont loin de l’Europe, mais nous allons organiser des évènements sur le Net.
Quelles sont les prochaines étapes pour ArtWeast ?
Nous devons avant tout nous faire connaître, c’est l’étape numéro 1. J’ai créé une équipe franco-japonaise très dynamique et motivée, 50 % de l’équipe est au Japon et 50 % en France. Ce mélange d’expériences, générations et culture est très riche.
Je souhaite aussi intégrer d’autres artistes, notamment des artistes africains que je vais essayer de rencontrer prochainement.
Merci à Celine pour cette interview et pour cette prometteuse galerie d’art en ligne ! Pour découvrir le travail de Beatrix ou d’Hisae, rendez-vous sur le site d’ArtWeast ou sur le compte Instagram de la galerie !