L’isolement, la privation des libertés et le chômage génèrent de l’anxiété. Chez les jeunes, outre l’interruption de la formation scolaire, le manque d’interaction sociale peut mener à la dépression, et parfois même au suicide.
Si le taux de chômage qui avoisine les 10% en Australie venait à dépasser la barre des 15%, l’impact économique, sociétale et psychologique de la crise augmenterait le taux annuel de suicide de 50%, notamment chez les 15- 25 ans.
Half of Australia's coronavirus-related youth suicides can be prevented, modelling shows #suicide rate could increase by 50% if #ausunemployment rises to 16%. https://t.co/LHxnP19vhu
— David Taylor (@DaveTaylorMelb) May 13, 2020
Plusieurs organisations jouant un rôle de support, telles que Beyond Blue, Lifeline Australia et Headspace, ont d'ailleurs confirmé une hausse du nombre d’appels reçus depuis la déclaration du virus en Australie.
“People are calling the national suicide help line, Lifeline Australia, in unprecedented numbers”. Every life matters. There is help and hope. https://t.co/O93DySqx7M
— MJA Editor in Chief (@MJA_Editor) May 10, 2020
Greg Hunt, Ministre de la Santé, souhaite tout mettre en oeuvre afin de stabiliser la santé mentale des Australiens grâce notamment au suivi en temps réel des données récupérées sur la population, les services, les transports... et au travers de campagnes de sensibilisation. Certains spécialistes estiment que cette crise pourrait durer 5 ans si la situation économique actuelle se prolongeait.