Après un cursus universitaire et un parcours orienté sur l'international, Julie Le Page a concrétisé son envie de travailler à l’étranger grâce à un VIE à Singapour pour Kineis, une entreprise toulousaine, opérateur satellitaire de télécommunication. La belle histoire entre Julie et le VIE a continué lors du Grand Prix VIE 2022, organisé par Business France et les Conseillers du Commerce Extérieur de la France à Singapour !
Un parcours destiné à l’international
Après un Bac littéraire, la native de Rennes s’est très vite orientée vers des études de commerce international. “J’ai toujours voulu travailler à l’étranger, et j’ai donc fait un BTS de commerce international avant de valider un Master en Management et business International à la Burgondy School of Business”. Julie a également enrichi son cursus avec différentes expériences en dehors de l’hexagone. Un stage à Londres, mais surtout la découverte de l’Asie avec un semestre d'étude à l’Université de Shanghai en 2018-2019. “Je voulais m’imprégner de la culture chinoise et pratiquer le chinois. Ce fut une expérience extrêmement enrichissante et intense” se souvient elle. Par la suite Julie décide de réaliser son stage de fin d’études dans un nouveau pays: les Philippines. “Ce stage en business development n’a fait que confirmer mon envie de travailler dans un contexte international et multiculturel” explique la jeune femme.
Un cheminement à l’accent international avec le VIE comme ligne de mire
Le Volontariat international en Entreprise (VIE) est un dispositif RH de mobilité internationale encadré par Business France qui permet à une entreprise de droit français de confier une mission professionnelle à l’étranger, à un talent français ou ressortissant de l’Espace Economique Européen, âgé de 18 à 28 ans en début de mission.
“Je connais le programme VIE depuis que je suis étudiante et c’était un réel objectif” explique Julie. “L’avantage du VIE, de mon point de vue, est qu’il donne des missions responsabilisantes, tout en étant encadré par Business France sur les aspects administratifs. C’est très formateur”, résume Julie. “Cela peut aussi ouvrir des perspectives de carrière, pour l’après VIE et cela permet de créer un réseau professionnel” poursuit elle.
En effet Singapour jouit d’une communauté VIE qui retrouve son dynamisme après une période plus difficile pendant la pandémie de Covid. “ Il y a actuellement 159 V.I.E en poste à Singapour pour le compte de 91 entreprises françaises” détaille Marine Villocel, responsable des VIE pour Business France à Singapour. Avant de poursuivre, “l’objectif est de monter à 300 volontaires d’ici la fin de l’année”.
Il existe un Club VIE à Singapour qui permet aux jeunes volontaires d’échanger entre eux, mais aussi de rencontrer d’anciens volontaires et de participer à des événements de networking aux côtés des CCE (Conseillers du Commerce Extérieur).
Julie vit une expérience unique qui lui permet de réaliser une mission sur-mesure, et qui correspond à son profil.
Julie travaille pour KINEIS, une entreprise toulousaine qui est un opérateur satellitaire de télécommunication. “Il y avait un point d’intérêt pour l’entreprise à développer son activité en Asie-Pacifique et la position de Singapour comme hub dans la région était un choix évident” justifie Julie. “Beaucoup de sièges d’entreprise sont implantés à Singapour, et il y a plusieurs salons commerciaux tout au long de l’année. Même si les cas d’usage sont en dehors de Singapour, le point de départ est souvent ici” explique la jeune femme qui a pu rejoindre l’entreprise en contrat VIE après un processus de recrutement débuté sur le site de Business France.
“J’ai cherché un VIE dès 2020 mais la pandémie a repoussé l’échéance. Lorsque les missions VIE ont repris et que certains pays ont rouvert leurs frontières, j’ai décidé de me lancer à fond dans les recherches car j’arrivais à la limite d'âge pour être éligible, qui est de 28 ans au début de la mission” récapitule-t-elle. “Je suis passé par le site de Business France qui répertorie les différentes offres, et permet de trier les missions par catégorie ou par lieu géographique. J’ai ensuite postulé aux offres qui me correspondaient le mieux. Entre le début de mes recherches, les différents entretiens et la signature du contrat VIE, le processus a duré quatre mois” poursuit Julie.
Après un cursus universitaire et un parcours orienté sur l'international, Julie a donc concrétisé son envie de travailler à l’étranger grâce au VIE. La belle histoire entre Julie et le VIE a même continué lors du Grand Prix VIE en décembre 2022. Le Grand Prix VIE était organisé par Business France et les Conseillers du Commerce Extérieur de la France à Singapour. Il s’agissait d’une vidéo à réaliser, montrant notre expérience en tant que VIE à Singapour. "J’étais arrivée depuis quelques semaines seulement mais je me suis prise au jeu et j’ai eu beaucoup de plaisir à filmer quelques scènes du quotidien pour ma vidéo, et à partager mon expérience". Julie a remporté ce Grand Prix VIE, et a été récompensée lors d’une cérémonie organisée à la résidence de l’Ambassadrice de France à Singapour. “Un souvenir inoubliable” pour Julie.
La découverte de Singapour, un hub professionnel mais aussi culturel
En se remémorant ses recherches, Julie explique : “J’ai mené mes recherches sur l’Asie, car c’est vraiment une région que j’apprécie et où je voulais revenir. L’Asie est un marché dynamique et intéressant pour y développer des affaires mais il faut s’adapter sur le plan culturel. C’est vraiment le challenge qui m’a attiré !”.
Autant dire que la richesse culturelle de Singapour n’a pas déçu Julie : “Quand je suis arrivée en novembre, c’était la première fois que je mettais les pieds à Singapour. Et cela m’a rappelé beaucoup d’endroits où j'avais pu aller auparavant. En traversant le CBD je me revoyais à Londres, et cette impression a été confirmée par les bus à deux étages et la découverte du Colonial district où l’influence britannique est omniprésente”.
En logeant dans Chinatown en attendant de trouver un logement, la nouvelle venue dans la cité-Etat s'est rappelée au bon souvenir de Shanghai et de ses shops houses sous les immeubles d’habitation. “J’ai découvert qu’il y avait un temple bouddhiste, une mosquée et un temple hindouiste à quelques centaines de mètres les uns des autres. Pour résumer, je dirais que Singapour est très colorée et que c’est un mélange des cultures que je n’avais vu nulle part ailleurs !”
Si votre entreprise est intéressée par le dispositif VIE, vous pouvez contacter Mme Marine Villocel, Senior Trade Advisor- V.I.E pour Business France à Singapour:
Tel: +65 6880 7778
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