L’Italie mais surtout la politique de son chef de gouvernement Mario Draghi, a été couronnée du titre de « pays de l’année 2021 » par l’hebdomadaire The Economist. Une année comblée de succès pour un pays qui se relève de la pandémie.
Un titre de plus pour l’Italie en 2021 ! Cette pas sportif, ni musical, ni gastronomique (déjà obtenus au cours de l’année) mais politique. L’hebdomadaire anglosaxon The Economist a consacré l’Italie au rang de « pays de l’année 2021. Une reconnaissance de taille pour la péninsule, plus souvent habituée au rôle de cancre européen.
La reconnaissance ne récompense pas le pays le plus riche, ni le plus heureux, mais celui qui « a le plus progressé » au cours de l’année. Pour 2021, plus que l’Italie, c’est la politique du gouvernement de Mario Draghi qui a été saluée, « un premier ministre compétent et respecté à l’international », complimente l’hebdomadaire.
« En 2019 les Italiens étaient plus pauvres qu’ils ne l’étaient en 2000 », considère The Economist pour critiquer les précédentes gouvernances « fragiles ». Dans les années 1990, le journal britannique avait notamment jugé Silvio Berlusconi inapte à diriger le pays.
« Mais cette année, les choses ont changé », poursuit The Economist en encensant la politique de Mario Draghi : son gouvernement, le succès de la campagne vaccinale (le taux de vaccination contre le Covid est l’un des plus élevés d’Europe) et la forte reprise économique, plus rapide que celle de la France ou de l’Allemagne.
Toutefois, les progrès aboutis en quelques mois pourraient connaître une fin proche, regrette The Economist. « Mario Draghi veut être président de la République, un rôle plus protocolaire, et pourrait avoir comme successeur un premier ministre moins compétent ». En attendant, l’Italie se trouve dans une bien meilleure position qu’en décembre 2020, et c’est ça qui lui vaut des « auguroni » !
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