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Une hausse importante du salaire minimum prévue en Grande-Bretagne

Salaire minimum Grande-bretagne hausse Boris JohnsonSalaire minimum Grande-bretagne hausse Boris Johnson
Josh Appel - Unsplash
Écrit par Tiziano Taillibert
Publié le 12 janvier 2020, mis à jour le 12 janvier 2020

Le gouvernement de Boris Johnson a prévu d’augmenter le salaire minimum de 6,2 % en avril. Cette hausse représente quatre fois le taux d’inflation actuel.

« L’augmentation de salaire la plus importante jamais vue », c’est ainsi que le gouvernement de Boris Johnson décrit la hausse de 6,2 % du salaire minimum prévu pour avril. C’est près de 3 millions de Britanniques qui seront concernés par la mesure. Le salaire horaire pour les plus de 25 ans devrait atteindre les £8,72 (10,23 euros, soit plus que le SMIC français de 10,15 euros). Le Premier ministre a justifié cette hausse en déclarant que « pendant trop longtemps, les travailleurs n’ont pas eu les augmentations qu’ils méritent. »

Mais selon leur âge, tous les salariés ne sont pas logés à la même enseigne :

- Salaire minimum pour les 25 ans ou plus : +6,2 % : £8,72 par heure

- Salaire minimum entre 21 et 24 ans : +6,5 % : £8,20 par heure

- Salaire minimum entre 18 et 20 ans : +4,9 % : £6,45 par heure

- Salaire minimum pour les moins de 18 ans : +4,6 % : £4,55 par heure -

Salaire minimum pour les apprentis : +6,4 % : £4,15 par heure

Tentative de séduction des électeurs du parti travailliste ?

Cette mesure a aussi pour but de rapprocher le gouvernement conservateur des électeurs du parti travailliste. Mais quelques éléments pourraient fausser ce plan : cette hausse est certes, quatre fois supérieure au taux d’inflation actuel, mais toujours insuffisante selon le parti travailliste qui réclame une somme de £10 par heure pour les plus bas salaires.

De plus, d’après la Living Wage Fondation, le salaire minimum requis pour faire face au coût de la vie est de £9,30 par heure, ce que n’atteint pas le plan de Boris Johnson. Certains économistes craignent également que cette hausse si spontanée mette la pression sur les sociétés et oblige le pouvoir en place à baisser d’autres coûts pour satisfaire les entreprises qui doivent payer les salaires.

 

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