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À toi, ma très chère vie d’après-covid

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Kelly Repreza - Unsplash
Écrit par Johanna Wozniak
Publié le 15 février 2021, mis à jour le 15 février 2021

Mes très chers lecteurs, aujourd'hui je me prends à rêver. Rêver de liberté, rêver de jour nouveau. Et à me demander : et si ?

 

En cette période confinée, je me pose de nombreuses questions. Parmi elles, je me demande ce que je ferais en premier si la liberté nous était à nouveau offerte, si nous pouvions voyager sans toutes ces restrictions qui nous emprisonnent et nous protègent à la fois. Si le port du masque, la distanciation sociale ou encore le confinement étaient loin derrière nous. Que ferais-je si demain une annonce paraissait pour nous informer que ça y est. Les efforts ont porté leurs fruits, nous sommes libres. Libres de faire des projets, libres de rêver, libres de (re)vivre.

 

Les choses simples de la vie

Dans un premier temps je serrerais fort dans mes bras les personnes qui me sont chères. Ne pas devoir s’approcher ou garder une certaine distance dans nos gestes est tellement frustrant, il n’y a rien de plus difficile. Les sorties à pas d’heure avec mes meilleurs amis dans les bars, les restaurants ou encore les boîtes de nuit, tout cela paraît si lointain maintenant. Des souvenirs que je ressasse en boucle et qui me font garder espoir. Aller s’asseoir à la terrasse d’un café pour pouvoir écrire et y rester des heures, là où ma productivité est à son paroxysme et où des conversations avec des inconnus se transforment en de merveilleux papiers.

 

Voyage, voyage…

Une des premières choses qui me vient à l’esprit : les voyages. Ce manque irrépressible de préparer un voyage à la dernière minute, de prendre un sac et de partir sur un coup de tête. Pour combattre la privation de cette année, je prendrais immédiatement un vol en direction de Londres. Vous n’êtes sans savoir mes très chers lecteurs que le stage que je devais effectuer dans l’antre de sa majesté s’est déroulé en télétravail (situation sanitaire oblige). Une magnifique expérience tout de même mais amoindrie, il faut se l’avouer. Comme une revanche sur ce foutu coronavirus, c’est bien évidemment le premier voyage qui me viendrait à l’esprit post-covid.

Next step : Bali. Un rêve depuis toujours et une folle envie de partir découvrir la culture si riche de cette île indonésienne. Sans oublier mon road trip en van tant attendu dans l’Ouest des Etats-Unis. Je rêve de préparer ce voyage depuis des années maintenant et la pandémie mondiale m’a fait me rendre compte d’une chose : les rêves n’attendent pas. Tout est réalisable si nous le souhaitons au plus profond de notre coeur. Alors, à moi le monde.

 

L’importance de profiter et d’apprécier à sa juste valeur

Et surtout je profiterais de chaque instant qui m’est offert car s’il y a bien une chose que cette pandémie m’a appris mes très chers lecteurs, c’est que la vie ne tient qu’à un fil et que tout peut basculer du jour au lendemain. Il est difficile de se rendre compte de la chance que nous avons quand tout va bien, quand il n’y a pas d’ombre au tableau, que notre famille et nos amis sont en bonne santé, que nous sommes libres de nos déplacements. Qui aurait cru qu’un jour il nous serait interdit de respirer sans masque, d’enlacer nos proches ou encore de nous rendre dans les cafés et les restaurants. Que ces derniers seraient fermés depuis plusieurs mois maintenant et que leurs propriétaires seraient privés de leur seule source de revenu. Personne. Car la vie ne prévient pas, et surtout, la vie n’attend pas.

Ce sentiment au plus profond de moi de ne pas avoir assez profité et d’avoir pris pour acquis tous les moments que je vivais. De ne pas avoir vécu à 200% des instants qui me paraissaient routiniers et évidents comme un repas de famille ou une limonade en terrasse. Je le regrette sincèrement, et je sais qu’après tout cela, la vie et surtout le sens de la vie à mes yeux, ne sera plus jamais le même. Cette pandémie est difficile à vivre certes. Mais cette pandémie m’aura faite grandir et m’aura par dessus tout enseigné qu’il faut profiter et apprécier, autant que nous le pouvons. Alors à toi ma vie d’après, je t’attends impatiemment.

 

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