Boris Johnson réaffirme sa volonté de passer aux trains automatiques. Une idée qui n’enchante pas les syndicats de TfL.
En mai dernier, TfL (Transport for London), en charge des transports londoniens, a reçu 1,6 milliards de livres sterling. Ce financement (revu à la baisse) accordé par le gouvernement Johnson a pour objectif d’assurer la continuité efficace du réseau de trains et de bus jusqu’en septembre. Lors d’une visite dans une usine de chemin de fer, le Premier ministre britannique a déclaré qu’il faudrait investir dans des trains sans conducteur. En cas d’aide supplémentaire dans le futur, il s’agirait pour lui de l’une des premières conditions à remplir.
L’histoire entre les syndicats de TfL et Boris Johnson continue…
« La réduction du financement gouvernemental pour TfL signifie que la compagnie ne peut pas se permettre la mise à niveau de la signalisation et d'autres technologies qui seraient nécessaires pour les trains sans conducteur », analyse un porte-parole des conducteurs de train. Ce n’est pas une première pour Boris Johnson. Entre 2008 et 2016, l’homme politique avait provoqué une série de conflits autour de cette idée. Alors qu’il était maire de Londres, il avait déjà émis l’hypothèse de supprimer ces emplois. Cependant, aucun train sans conducteur n’a vu le jour dans la capitale encore aujourd’hui. Certains sont automatiques, certes, mais nécessite malgré tout une intervention manuelle/humaine en cas de danger.
N’hésitant pas à contrarier un peu plus les syndicats, il a souhaité préciser aux journalistes lors de sa dernière visite : « Donc, ce que je vais dire à l'autorité des transports de Londres, c'est de profiter de ce saut technologique, de ne plus être les prisonniers des syndicats, dirigeons-nous vers les trains sans conducteur et faisons-en une condition du règlement de financement pour TfL cet automne. »