Issu d’une famille interculturelle, entre l’Argentine et le Portugal, Antonie Desprez veut faire vivre l’international aux plus grands nombres. Après une année de césure en Angleterre, où elle a travaillé chez Starbucks pour se développer à 18 ans, Antonie se dirige vers le métier d'hôtesse de l'air pour s'enrichir de nouvelles rencontres interculturelles. Elle nous parle aujourd’hui de Make My Year, un projet visant à amener les jeunes à l’étranger : “Make My Year est né de la profonde envie d'accompagner les jeunes à forger leur identité”.
Et si les enfants de demain devaient essentiellement avoir une expérience à l’étranger pour définir leur orientation professionnelle ? Antonie Desprez a un avis tranché sur la question : “il est impossible de forger réellement sa propre identité sans avoir vu ce qui se passe ailleurs”, affirme-t-elle. Selon elle : “pour grandir et être en adéquation avec soi-même, il faut pouvoir piocher ce qui nous plaît au sein des différentes cultures”.
Elle-même fille d’un père argentin et d’une mère portugaise, la fondatrice de Make my Year explique avoir toujours eu l'interculturalité dans le sang : “plus jeune, nous prenons pour acquis le fait d’avoir des parents de différentes nationalités”. Cette richesse l'a poussée sans qu'elle ne s'en rende compte vers un parcours professionnel alliant l'éducation et l'international ; et alors que le retour à ses origines en Argentine l’a bouleversée ; Antonie se définit rapidement comme : “Française, mais d’ailleurs”.
Destinée à une carrière de comédienne, elle se retrouve finalement à embarquer pour un poste d’hôtesse de l’air. Au bout de cinq années de loyaux services, elle explique être : “être entrée dans le monde de l'éducation supérieure grâce à une opportunité que j’ai su saisir”. Après avoir gravi les échelons, d'assistante commerciale à directrice de développement, elle aura l’opportunité de mettre à profit ses compétences au sein du service relations internationales. “Une mentore m’a ensuite embarquée dans un projet intra-entrepreneurial pour les jeunes, combinant développement personnel et expérience internationale au sein d'un établissement d'enseignement supérieur privé”.
Make My Year, aider les jeunes à prendre confiance en eux et à s'ouvrir au monde
Mais Make My Year, qu’est-ce que c’est concrètement ? Il s’agit : “de donner l'opportunité aux jeunes de 14 à 25 ans d'explorer le monde pour se créer le leur à travers de multiples possibilités à l'étranger selon leur personnalité, leur âge, leur budget et envies…” Cela peut être : “des séjours au lycée, des programmes de work & study au Canada, des missions humanitaires, des cours d'anglais intensifs, des études universitaires aux États-Unis…” nous assure-t-elle.
D’autres programmes permettent bien aux jeunes de partir étudier à l'étranger, mais Make My Year se soucie également de l’accompagnement : “Je veux rassembler une communauté d'acteurs internationaux engagés dans la promotion de l'international pour la croissance personnelle. Ainsi, tout départ à l'étranger chez nous nécessite un accompagnement complet : préparation, suivi pendant le séjour et évaluation bilan en fin de parcours”, assure-t-elle.
Ce n’est pas tout, en plus de prôner l’inclusion pour tous au sein du programme, Antonie a également pour projet d’accompagner le développement d'une année de césure alliant l'art, la culture et l'international auprès de la fondatrice des Ateliers 62.
Un projet collaboratif qui réunit des acteurs de l’expatriation
Alors qu’elle a tout quitté pour se lancer pleinement dans l’aventure, Antonie veut (se) prouver qu’elle pourra aller au bout. Pour ce faire, elle s’est entourée de partenaires qui partagent la même conviction qu’elle : “Je m'associe à des entrepreneurs, des associations, des universités et des petites entreprises permettant l'envoi ou accueil d'étudiants à l'étranger”.
Mais sa principale associée reste Florence Chabert d’Hières, qui comme elle, travaille et s'est engagée à accompagner les jeunes dans leur préparation au départ. “Son expertise en tant que coach et formatrice interculturelle acquise grâce à ses expériences personnelles et d'expats, font qu’elle est la meilleure personne pour accompagner des jeunes”, nous confie-t-elle au sujet de sa partenaire.
Florence Chabert d’Hières, la 3ème Culture dans le sang.
Make My Year finalement est typiquement le parcours d’Antonie : “Je ne savais pas ce que je voulais faire. Ni qui j'étais. J'avais changé d'avis par rapport à mon orientation du jour au lendemain”. Aujourd’hui, la mère de famille assume vouloir être celle qui accompagnera les enfants de demain dans leur exploration du monde en leur permettant de raconter une histoire plutôt qu’un simple CV.
Le site internet de Make My Year
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