En cette période difficile, les réseaux au sein de la communauté française du Pérou s’activent. “FrancoPe Shoppers” et “Réactivons le Pérou”, deux exemples d’entraide économique à l’accent français !
Dans une société où le réseau est devenu un élément de première importance tant du point de vue professionnel que social, le contexte de crise économique ne fait que le rendre indispensable, voire même vital pour certains. Jouer la carte communautaire apparaît donc être une solution possible, supplémentaire, pour survivre à cette période difficile.
« Réactivons le Pérou avec les Français et Francophones »
Cette initiative de Guillaume Rabec est arrivée très tôt dans la crise. Un mois après l’annonce du confinement au Pérou, ce Français qui vivait depuis un an à Ica, a mis en place sur la page Facebook « Les français au Pérou » un fichier en ligne pour enregistrer les activités professionnelles des français vivant au Pérou. Un inventaire dont le but est de faire connaître leurs entreprises, leurs produits et/ou leurs services.
« L'objectif est de connecter la communauté francophone en se donnant un coup de main… favoriser le savoir-faire local français, essayer de survivre à ce moment de crise et repartir lorsque l'horizon sera plus clair (avoir un listing disponible pour les futurs touristes quand ils pourront revenir) » indique Guillaume Rabec.
Plus récemment, c’est un nouveau réseau qui vient de se mettre en place autour de l’appartenance au cercle du Lycée français de Lima, le Franco-Péruvien.
Avec « FrancoPe Shoppers », l’idée générale est l’entraide
Ce groupe privé sur Facebook qui réunit des parents d’élèves et des ex-élèves du Franco-Pé, a été créé le 13 septembre par Valeria Delgado, elle-même, ex-élève et maman d’un garçon qui y étudie. À ce jour, le groupe compte près de 650 membres.
Avec la pandémie, les réseaux sociaux sont devenus le premier mode d’accès à l’information. Cette communauté permet donc aux entrepreneurs de faire connaître les produits ou services qu’ils proposent et de répondre aux consultations et commandes.
« Je travaille dans une multinationale mais pendant la quarantaine, j’ai décidé de lancer une marque et travailler pour moi-même, je me suis rendue compte que je n’étais pas la seule, que nous étions nombreux à nous lancer dans l’entreprenariat pour proposer de nouvelles choses et beaucoup de ces personnes étaient du Franco-Pé. Comme il n’y avait pas en réalité de communauté du Franco-Pé dans les réseaux sociaux, j’ai pensé qu’il serait intéressant de la créer » explique Valeria.
« Au Franco-Pé, nous sommes environ 600 ou 700 familles, plus les ex-élèves, c’est une communauté assez petite, mais le fait que les gens entreprennent beaucoup a été un vrai motif pour créer ce groupe, pour faciliter le contact entre toutes ces personnes liées au Franco-Pé. C’est un réseau où nous sommes tous ensemble, où nous pouvons partager nos expériences ».
« C’est une plateforme pour vendre ses produits mais il y aussi des publications seulement pour faire connaître son activité… c’est intéressant, donc je crois qu’au final ça ne sera pas qu’une plateforme pour vendre mais aussi une communauté pour échanger ».