Rattaché au Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’Ambassade de France en Afrique du Sud, au Lesotho et au Malawi, l’Institut Français d’Afrique du Sud (IFAS) fait partie d’un réseau culturel de 96 Instituts Français dans le monde. Sa mission ? Créer et renforcer les liens entre la France et l’Afrique du Sud, mais aussi le Lesotho et le Malawi, dans les domaines culturels et scientifiques principalement.
Missions de l'Institut Français d'Afrique du Sud
Tout au long de l’année, l’IFAS soutient des évènements et initiatives innovantes dans les domaines culturels, scientifiques, académiques, éducatifs et linguistiques. En collaboration avec le service de coopération et d’action culturelle élargi (SCAC) de l’Ambassade, il offre une plateforme de coopération dans les domaines mentionnés ci -dessus. Passerelle entre la France et l’Afrique du Sud, l’IFAS encourage la diversité culturelle et les échanges entre l’Afrique du Sud, la France et le reste du continent africain.
Secteurs d’activité de l’Institut Français d'Afrique du Sud
Les activités de l’Institut français d’Afrique du Sud s’articulent principalement autour de deux axes : artistique (culture, audiovisuel) et recherche (IFAS-Recherche).
Pôles culture et audiovisuel :
L’IFAS conçoit, soutient ou coconstruit des évènements dans tous les champs artistiques (spectacle vivant, arts visuels, cinéma, jeux vidéo, musique ….) durant toute l’année à travers le pays.
Au cours des 20 dernières années, l’IFAS a collaboré avec plus d’une centaine de partenaires publics et privés en Afrique du Sud et dans plus de 30 pays africains. Pour chaque projet, l’IFAS développe des collaborations avec des partenaires locaux (festivals, musées, incubateurs, réseaux d’entrepreneurs, universités, etc.), avec l’objectif commun de promouvoir la création sud-africaine, de favoriser la cocréation et de rendre les échanges entre les pays plus enrichissants, complémentaires, dynamiques, innovants, créatifs et ambitieux.
L’IFAS facilite notamment et met en œuvre des collaborations avec les acteurs clés des industries créatives françaises en matière de formation, d’innovation, d’entreprenariat et de politiques publiques. Cela afin de favoriser le développement de compétences, l’emploi et la cocréation de projets mutuellement enrichissants, allant des arts visuels à l’animation, de la poésie au cinéma, et de la mode à la musique.
Il ne faudrait pas oublier la francophonie : l’IFAS est aussi responsable de la médiathèque DIBUKA (livre en Zulu). Située dans les locaux de l’Alliance Française, cette médiathèque propose une diversité de médias d’une très grande richesse : livres, bandes dessinées, CD audio, vidéos, journaux et magazines français, manuels pour apprendre le français, etc. Il s’agit de la plus grande médiathèque francophone d’Afrique du Sud et d’Afrique australe, avec une collection de plus de 20 000 documents. Une programmation régulière pour les enfants (Dibukids, atelier de contes) est également proposée, ainsi qu’une bibliothèque en ligne, Culturethèque, offrant un accès plus large à divers ouvrages français, plateforme partagée avec le réseau des 13 médiathèques des Alliances françaises en Afrique australe.
L’année 2023 marquera les vingt ans de Dibuka !
Pôle recherche:
L’ IFAS-Recherche, centre spécialisé dans les sciences humaines et sociales hébergé par l’Institut français d’Afrique du Sud, a été fondé en 1995 sous la tutelle conjointe du CNRS et du ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères. Il s’agissait alors de répondre à la volonté de la France de prendre part à la construction de la nouvelle Afrique du Sud. Sa mission principale, hier comme aujourd’hui, est d’encourager et de subventionner des projets scientifiques dans trois vastes domaines : les paléosciences ; l’histoire et le patrimoine ; les dynamiques contemporaines des sociétés africaines.
Son mandat ne se limite pas à la République sud-africaine, mais couvre également onze autres pays d’Afrique australe et centrale. L’IFAS-Recherche soutient chaque année une quarantaine de spécialistes de l’Afrique, « seniors » et « juniors », issus de différentes disciplines (histoire, géographie, anthropologie, archéologie, sciences politiques, etc.). Il aide également les chercheurs européens et africains à réaliser des travaux de terrain, à organiser des événements scientifiques (colloques, journées d'étude, séminaires, etc.) et à diffuser leurs résultats (aides à la publication, réalisation de courts métrages diffusés sur sa chaîne YouTube, expositions, etc.).