Distanciation sociale, rassemblements de masse… L’un des plus hauts responsables du Parti communiste vietnamien pour la mégalopole du Sud a estimé que certains des protocoles mis en place au début de l’épidémie n’étaient plus nécessaires.
Les protocoles en question remontent à août 2020, le ministère de la Santé ayant alors promulgué un ensemble de règles à observer pour contenir la propagation du virus. Les personnes résidants au Vietnam sont depuis tenues de porter un masque en extérieur, de veiller à se désinfecter les mains régulièrement, de respecter une distance physique minimale, d’éviter les rassemblements et de remplir des déclarations médicales.
Seules les deux premières de ces cinq exigences gardent aujourd’hui leur pertinence, a estimé Nguyen Van Nen, le secrétaire du comité du Parti communiste vietnamien de Ho Chi Minh-ville, pour qui le retour à la vie normale s’accompagne d’une promiscuité inévitable, notamment au sein des établissements scolaires.
Vers la normalisation des règles sanitaires au Vietnam
L’application stricte des protocoles actuels risque d’entraver le bon déroulement des activités quotidiennes, a-t-il également noté, avant de plaider pour une approche plus souple.
Le fait que le ministère de la Santé ait proposé que les patients asymptomatiques et les cas contacts puissent aller au travail moyennant certaines précautions va aussi dans le sens d’une un allègement des protocoles en vigueur, a observé Phan Van Mai, le maire de la ville, pour qui l’isolement de sept jours imposé par certaines entreprises à leurs employés contaminés n’a plus de raison d’être, compte tenu notamment du taux de vaccination désormais atteint.