Né le 1er Janvier 1969, Rémy Gastambide de son nom adopté ou Nguen Bac Ai de son nom vietnamien, a été abandonné puis recueilli à l’âge d’un an dans un orphelinat à la périphérie de Saïgon.
Adopté par un couple franco-suisse tout deux chercheurs au CNRS, Rémy a grandi à Reims jusqu’à l’âge de 20 ans. Aujourd’hui, artiste peintre, ce dernier s’est lancé il y a déjà plusieurs décennies à la recherche de ses origines dont la guerre du Vietnam en constitue une partie intégrante.
Ce n’est qu’à l’âge de 13 ans que Rémy découvre ses origines vietnamiennes et l’histoire de la guerre du Vietnam via un magazine photographique.
Retour de Rémy au Vietnam
Pendant l’été 1991, Rémy retourne pour la première fois au Vietnam où il retrouve la trace de son orphelinat, Thong Thien Hoc 468, Vo Di Nghui, dans le district de Phu Nhuan.
S’il n’existe à ce jour plus aucune trace des dossiers de l’institution caritative, Rémy a employé divers moyens afin de retrouver ses parents biologiques. Son père, M. Stewart Foster Jr, récemment retrouvé via des tests ADN, était un ancien GI pendant la guerre. De repos à Saigon dans le quartier de l'aéroport de Thanh Son Nhat en avril 1968, le soldat américain rencontre brièvement la mère de Rémy, une Vietnamienne qui serait aujourd’hui âgée de 70 à 75 ans.
A la recherche de sa mère biologique vietnamienne
Rémy ne possède à ce jour aucune information sur sa mère hormis une photo que son père lui a donné lors d’une visite aux États-Unis.
Toujours à la recherche de sa mère, Rémy garde espoir de la retrouver un jour via sa photo. En attendant, ce dernier enrichit ses peintures de son parcours de vie pour le moins atypique et chargé d’histoire.