Alors que la pandémie de Covid-19 continue de faire des victimes, un nouveau virus, surnommé « variole du singe », ou monkeypox en anglais, préoccupe déjà les autorités sanitaires.
Le ministère de la santé et de la prévention (MoHAP) a confirmé la détection du premier cas de monkeypox aux Emirats. Il s’agit d’une femme de 29 ans qui est arrivée d’Afrique de L’Ouest. Elle recevrait les soins nécessaires.
Les origines
Encore méconnue des Occidentaux il y a quelques jours, la variole du singe était jusqu’alors endémique en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. La République démocratique du Congo et la République centrafricaine observent d’ailleurs une augmentation du nombre de malades ces dernières années. Initialement découvert en 1958 à Copenhague sur des primates, le virus circule toutefois davantage chez les rongeurs, notamment chez les écureuils et les rats de Gambie.
Comment se transmet la variole du singe ?
La monkeypox se transmet naturellement de l’homme à l’animal et inversement. « Les contacts avec des animaux vivants ou morts lors de la chasse, la consommation de gibier sauvage ou l’utilisation de produits d’origine animale sont des sources présumées de l’infection humaine », explique l’OMS.
Quels sont les symptômes de la maladie ?
De la même famille que la variole humaine, la monkeypox provoque habituellement chez les patients des maux de tête, de la fièvre, des douleurs musculaires, de la fatigue, des frissons et un gonflement des ganglions lymphatiques.
Le MoHAP a rassuré les membres de la communauté que les autorités sanitaires des Emirats prennent toutes les mesures nécessaires, y compris l'enquête, l'examen des contacts et le suivi de leur santé.