Cinq livres qui mettent le Cambodge à l’honneur

Forêts tropicales, Mékong, temples d’Angkor, Khmers rouges, Indochine, le Cambodge est une  source d’inspiration inépuisable pour les auteurs occidentaux. Voici cinq titres à lire ou relire cet été.

Une saison au Cambodge est un thriller de Lawrence Osborne publié en 2017 chez Calmann-Lévy. 

Robert Grieve est un enseignant anglo-saxon qui profite des vacances scolaires pour s’offrir une escapade en Asie. Alors qu’il se trouve au Cambodge et qu’il ne lui reste que 100 dollars en poche et pas la moindre envie d’utiliser son billet retour, Robert tente le tout pour le tout dans un casino à la frontière thaïlandaise. Il gagne le jackpot, l’occasion pour lui de changer de vie. Sa chance n’est malheureusement pour lui pas passée inaperçue et a créé des envieux. Les rencontres vont se succéder : un chauffeur, un expatrié américain et sa petite amie, un policier corrompu, une jeune fille de bonne famille, chacun va essayer de profiter de l’enseignant. Les croyances et légendes cambodgiennes distillées par l’auteur contribuent à créer une atmosphère lourde et pesante de thriller.

Toxic Phnom Penh est un roman de Mathias Bernardi publié en 2015 ayant obtenu le prix du roman d’aventures. 

Alexis Renouart est un policier français en mission de coopération pour l’ambassade de l’Union européenne au Cambodge. Il participe en collaboration avec la police cambodgienne à la lutte contre les contrefaçons de médicaments. Une vague de décès liés à la prise de faux Lexomil va mettre le service sans dessus-dessous. Les investigations du policier vont l’emmener au coeur d’un réseau tentaculaire s’étendant jusqu’aux plus hautes autorités. La mafia, la corruption, la diplomatie internationale, autant de thèmes abordés par l’auteur qui n’oublie pas les convoitises des puissances voisines du Cambodge.

100 questions sur le Cambodge est un livre de Frédéric Amat et Jérôme Morinière publié aux éditions Tuk Tuk en 2012 puis mis à jour en 2019. 

Les deux journalistes ont interrogé neuf spécialistes du Cambodge pour permettre de mieux  décrypter le royaume. Les thèmes des traditions et des croyances précèdent ceux de l’art et de la place de la femme dans la société cambodgienne moderne. Le développement économique du pays, la répartition des terres, l’histoire des temples d’Angkor et la triste période des Khmers rouges trouvent aussi des explications.

Le Portail est un récit de François Bizot paru en 2000 aux éditions La Table Ronde. 

L’auteur, François Bizot, est un archéologue de l’École française d’Extrême Orient. Dans ce livre il raconte comment il a vécu sa captivité dans un camps khmer rouge au début des années 1970, sous la surveillance de Douch. Il relate ensuite la prise de Phnom Penh par les Khmers rouge en 1975 et son rôle d’intermédiaire entre l’Angkar et les autorités françaises en charge du rapatriement des étrangers. A travers son histoire personnelle, François Bizot témoigne d’un moment dramatique de l’histoire du Cambodge.

Les Jungles Rouges est un roman chorale de Jean-Noël Orengo publié chez Grasset en 2019. 

L’auteur réalise un subtil mélange entre réalité et fiction à travers une succession de lieux et d’époques. Autour de Xa Prasith, militant nationaliste cambodgien, on trouve Malraux, Pol Pot ou encore Marguerite Duras. Voyage entre la France et l’Indochine, depuis les années 20 jusqu’à nos jours. L’histoire de Xa Prasith est celle de la chute de l’empire colonial français et de l’indépendance de l’Indochine. 

Tant que vous êtes ici, nous avons un petit mot à vous dire. Lepetitjournal.com Cambodge est un média indépendant qui a fait le choix de laisser ses articles en ligne et accessibles à tous. Face au phénomène de baisse des recettes publicitaires qui touche l'ensemble des médias, nous avons besoin de votre soutien.

Si notre travail vous satisfait, vous pouvez désormais nous soutenir via notre compte Tipeee, une plateforme de dons en ligne. Chacune de vos contributions, grande ou petite, nous est précieuse et participera directement à la vie de Lepetitjournal.com Cambodge. Merci !