Surnommés les “cowboys de l’Amérique latine”, les Gauchos sont petit à petit devenus des symboles de l’homme libre et indépendant d’Amérique latine. Après des centenaires d’existence, leur vie est désormais rythmée par leurs activités équestres, et par leurs traditions diverses et variées.
Les Gauchos : entre mythe et tradition
Considérés comme des “voleurs de chevaux” au XVIIe siècle, “Gaucho” est désormais synonyme de liberté et de traditions ancestrales. Présents dans les estancias et chargés de veiller sur les troupeaux, ces hommes font l’objet de nombreuses questions et adorations. Admirés pour leur esprit libre, ils ont quitté les villes au profit de la solitude et du silence. Malgré cela, il reste possible de partager un moment de vie avec eux en se rendant dans une estancia, le temps d’un repas ou d’une balade à cheval.
Faisant référence au dialecte quechua “huacchu”, Gaucho ferait référence à un “orphelin”, un “solitaire”. Si cette première théorie paraît la plus probable, d’autres évoquent une autre origine : celle du gitan “gacho” signifiant “homme”.
Contribuant à l’imaginaire collectif de l’homme fort et indépendant, de nombreuses traditions sont assimilées à la personnalité du Gaucho.
Multipliant rodéos, courses et dressage, ces derniers sont célèbres pour leurs compétences équestres hors du commun. Il est désormais récurrent de pouvoir observer des démonstrations de Gauchos aux quatre coins de l’Argentine.
Les us et coutumes de ces cavaliers s’étendent également à leur mode de vie. La cueca, danse nationale de l’Argentine et de la Bolivie, ainsi que les chants folkloriques sont intrinsèques à la personnalité de ces nomades. À cela s'ajoutent le maté, les asados et la cuisine gaucha.
L’habit fait le gaucho
Que serait un Gaucho sans sa tenue traditionnelle ? Reconnaissables par leur pañuelo, leurs vêtements ne sont pas choisis au hasard.
La bombacha, large pantalon alliant confort et élégance, les accompagne dans chacune de leurs tâches. Quant au poncho, symbole de l’Amérique latine, il est un allié de force en cas d’intempéries ou de faibles températures.
Ce sont finalement les accessoires du gaucho qui nous permettent de l’identifier : ceinture, bottes, boutonnière… Leur foulard, appelé lenço, et leur chapeau chambergo ou pañuelo, terminent leur tenue et les protègent du soleil et de la terre.