D’après le directeur général de Myanmar Gems Enterprise, sous l’égide du ministère des Ressources Naturelles et de la Conservation Environnementale, les autorités birmanes devraient limiter la délivrance de nouveaux permis d’exploitation de jade dans un futur proche, en procédant par paliers. "Par exemple, pour chaque centaine de site d’exploitation disponible, nous délivrerons tout d’abord 20 permis. S’ils sont bien gérés, nous étudierons la possibilité d’accorder les dix suivants. Nous nous concentrerons sur un plan d’exploitation minière qui permette la transparence et la traçabilité des quantités de jade et de pierres extraites", a-t-il déclaré à l’American Center le 29 mai. Le manque, ou l’absence, de contrôle gouvernemental des mines, particulièrement à Hpakant et à Lone Khin, dans l’état de Kachin, entraînent une exploitation excessive des sites, et une grande partie du jade extrait n’est pas enregistrée. Sites d’exploitation trop nombreux, manque de main d’œuvre du gouvernement pour mener à bien ces contrôles, mauvaise communication entre les organes officiels impliqués dans la gestion du secteur minier… sont autant d’obstacles qui auraient, jusqu’ici, empêché une mise en place efficace des règles, d’après le responsable de l’Institut National de Gestion des Ressources en Birmanie.
Vers un contrôle renforcé des exploitations de jade
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