C’est un peu ce qu’on appelle mettre les pieds dans le plat : lors d’une formation sur le blanchiment d’argent qui s’est tenue à Nay Pyi Taw le 4 février dernier, Tin Maung Win, le président de l’association Myanmar Real Property Development, l’une des plus importantes organisations de promoteurs immobiliers de Birmanie, a expliqué que son secteur d’activité pâtissait considérablement de l’absence d’un cadre légal complet, solide et sérieux, et que cette absence permettait de nombreuses malversations et du blanchiment d’argent, justement. Selon Tin Maung Win, si des lois existent, elles sont très insuffisantes, « et c’est seulement une fois que ce cadre légal sera clair et bien établi que notre pays pourra espérer attirer des investisseurs étrangers en grands nombres ». Si cette opinion n’engage bien sûr que lui, Tin Maung Win prononce tout haut ce que bien des voix susurrent très bas depuis plusieurs années.
Mauvais ménage de la loi, de l’immobilier et du blanchiment d’argent
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