Avec au 22 mars 2020 des prix au litre entre 399/470 kyats pour de l’essence Octane-92, 540/600 kyats pour de l’Octane-95, 530/570 pour du diesel et 540/580 pour du diesel premium, l’essence atteint un plus bas historique en Birmanie depuis 10 ans (100 kyats valent environ 7 centimes d’euro).
Une bonne nouvelle pour le gouvernement birman qui redoute les conséquences économiques de la crise du coronavirus. En effet, si la Birmanie est un producteur de pétrole, elle n’en est pas moins un importateur d’essence et de fuel raffinés, en provenance de Singapour la plupart du temps. C’est ainsi que selon le ministère birman du Commerce, le pays a consacré 600 millions de dollars en octobre et novembre dernier pour importer plus d’un million de tonnes de diesel et d’essence. Bien sûr, ces importations sont ensuite revendues aux consommateurs mais avec malgré tout une perte. L’écroulement des prix mondiaux va donc permettre au gouvernement de considérablement diminuer sa facture sur ce secteur, des économies bienvenues pour pouvoir injecter de l’argent en soutien à d’autres secteurs qui eux souffrent déjà.
Il existe officiellement 2 000 stations à essence en Birmanie et 50 importateurs. En octobre 2010, les prix de l’essence et du diesel atteignaient leur plus haut historique dans le pays à 1065 kyats pour de l’essence Octane-92, 1115 kyats pour de l’Octane-95, 1085 pour du diesel et 1105 pour du diesel premium.