C’est en novembre 2018 et grâce à un pardon du général en chef des armées de Birmanie, que les sept soldats condamnés pour le meurtre de dix civils Rohingyas en 2017 ont été libérés, d’après un porte-parole de l’armée. Initialement condamnés à 10 ans de travaux forcés en avril 2018 pour leur participation au massacre, les quatre officiers et les trois soldats auront passé moins d’un an derrière les barreaux. D’après le brigadier général Zaw Min Tun, une pétition, signée par un groupe de personnes comprenant des moines, aurait demandé leur libération. Le porte-parole a expliqué qu’étant donné le dévouement des soldats pendant leur temps dans l’armée, et grâce à la pétition, le général en chef aurait décidé de réduire leur sentence à un an. En Birmanie, la Constitution permet au commandant des armées d’avoir le dernier mot en matière de justice militaire, précisant que “la décision du commandant des Services de Défense est finale et définitive”. En revanche, le sort de trois policiers et de six habitants arrêtés en même temps que les soldats demeure inconnu. D’après un législateur de la Chambre basse du Parlement de l’Union, il est permis à l’armée de pardonner des accusés en Cour martiale. “Mais il est injuste de ne pas libérer les civils impliqués qui ont suivi les ordres de l’armée”, a-t-il conclu.
La libération des soldats du massacre d’Inn Dinn confirmée
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