Elles sont 5 organisations à considérer qu'il est nécessaire que les élus se préoccupent réellement des droits humains. Ainsi, Smile Myanmar, Voice, Future Light Focus, Human Rights Defenders and Promoters Group et Human Rights Documentation Congress of Myanmar, toutes des organisations qui se consacrent à la défense et aux respects des droits humains en Birmanie, ont annoncé qu’elles allaient surveiller les candidatures aux prochaines élections générales de 2020 et élaborer une liste des candidats dont l’intérêt, le respect et l’action pour les questions de droits humains sont connus et avérés. Cela permettra aux électeurs de savoir exactement les opinions de ceux qui demandent leur soutien, explique un des militants. Le groupe des 5 va également publier un rapport sur l’action de l’actuel parlement sur ce sujet sensible en Birmanie. « Soyons clairs, poursuit ce militant, ceux qui se battent pour les droits humains ont plus eu à subir les attaques de ce gouvernement que du précédent », même si les actuelles autorités se proclament partout « démocratiques ». Il n’empêche, « durant cette législature, plus de 40 militants des droits humains ont été poursuivis ou emprisonnés », souvent sous des prétextes fallacieux, considère ce membre de l’une des ONGs. « Nous ne voulons pas d’un parlement qui ignore les droits humains et les négligent, nous voulons des élus qui en tiennent compte, les défendent et les mettent en œuvre », déclarent le directeur d’une autre de ces ONGs. Le groupe des 5 promet aussi que leurs organisations vont enregistrer les promesses des candidats lors de la campagne de 2020 afin de pouvoir demander des comptes aux élus une fois qu’ils seront en poste.