Pics de pollution atmosphérique attendus en fin de semaine à Bangkok

Bangkok et ses environs connaissent généralement des épisodes de forte pollution aux particules ultra fines en cette période de l’année, lorsque les conditions climatiques de la saison froide, caractérisées par un air plus sec et stagnant, sont peu favorables à la dispersion des polluants urbains.

À cela s’ajoutent de grandes quantités additionnelles de particules issues des brûlis agricoles. Certains agriculteurs mettent en effet le feu aux déchets organiques laissés dans leurs champs après la récolte tandis que les cultivateurs de canne à sucre incendient des champs entiers pour faciliter la collecte des plants, qui se déroule généralement de novembre à mars.

Selon le gouverneur de Bangkok, Chadchart Sittipunt, cité par le Bangkok Post, plus d’un millier de points chauds ont été localisés dans la région centrale, où se trouve Bangkok, entre le 1er et le 9 janvier, soit plus de 2 fois plus que l'année dernière à la même période.

Le Département de Contrôle de la Pollution (PCD) indique d’ailleurs sur son site Internet avoir constaté ces derniers jours une augmentation des quantités de PM2,5 (particules de moins de 2,5 microns) rejetées dans l’atmosphère.

Le centre thaïlandais de météorologie (TMD) annonce pour sa part un changement de direction des vents en ce début de semaine, ainsi qu’une baisse d’intensité propice à la stagnation des polluants, particulièrement jeudi et vendredi.